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Le train plutôt que l'avion ?

S'appuyant sur un article du règlement européen, le gouvernement songerait à interdire la reprise des lignes d'avions délaissées par Air France.

Le train plutôt que l'avion ?

"Une mesure définitive et pas transitoire". Début mai, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait prévenu : la suppression des lignes intérieures d'Air France dont les trajets peuvent être faits en train en moins de 2 h 30, en contrepartie d'une aide de 7 milliards d'euros face à la crise, ne serait pas temporaire. Nouvelle preuve, le gouvernement plancherait sur une interdiction pure et simple de la reprise de ces créneaux par d'autres compagnies aériennes, selon les Echos.

L'objectif serait double : "Réinventer notre modèle de développement économique et faire en sorte qu'il soit plus respectueux de l’environnement", avait expliqué le ministre le 4 mai. En plus de favoriser un mode de transport plus écologique, ce projet barrerait surtout la route aux compagnies low-cost potentiellement repreneuses de ces lignes d'Air France.

Une mesure qui serait rendue possible juridiquement par un article du règlement européen, évitant une plainte pour "distorsion de concurrence entre transporteurs aériens et ferroviaires".


Plus de 4 millions de voyageurs concernés à terme


Pour l'heure, ces trajets sont donc ceux desservis par le train en moins de 2h30, type Paris/Bordeaux ou Paris/Nantes. Avec une exception déjà évoquée par Bruno Le Maire : "Si un Bordeaux-Paris doit permettre de rejoindre le hub de Paris pour effectuer un vol international transatlantique ou vers l'Asie".

Mais le projet d'interdiction pourrait être étendu à des voyages faisables en moins de 4 heures en train.

Une volonté qui rejoindrait celle de la convention citoyenne pour le climat, réunie en cette fin de semaine. Celle-ci propose en effet une série de mesures qui vont dans ce sens : réduire la TVA sur les billets de train à 5,5 %, interdire la construction ou l'extension d'aéroports mais surtout interdire tout simplement les vols intérieurs d'ici 2025.

"Environ un quart du trafic intérieur au départ de Paris, soit plus de quatre millions de voyageurs annuels" pourraient devoir se rabattre à terme sur le train plutôt que l'avion, estiment Les Echos.

www.midilibre.fr

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